Fès : La ville et son âme, vue du ciel
Dans l’émission « Le Maroc vu du ciel » réalisée par Pascal Plisson avec Yann Arthus-Bertrand et Ali Baddou, diffusée le 22 juin 2017, France Télévision a survolé le Maroc en commençant dans les villes impériales, Meknès, et Fès, pour se poursuivre le long de la côte Atlantique, avant de gagner les montagnes de l’Atlas, Marrakech, le Rif et la Méditerranée. Pour accompagner les images, le réalisateur a demandé à Ali Baddou d’écrire le commentaire à la première personne. Le journaliste a en effet passé de nombreuses années dans ce pays où vit une partie de sa famille. Le tournage a été l’occasion de retrouver des lieux familiers et de découvrir des paysages fabuleux, dont la médina de Fès vue du ciel comme on le voit dans ce court extrait…
Cet extrait offre une perspective intime et personnelle de Fès, soulignant son histoire, son artisanat et sa signification culturelle. Le journaliste Ali Baddou présente la ville de sa mère :
> Fès el-Bali, un labyrinthe fascinant : La description de Fès el-Bali (le vieux Fès) met en avant son caractère labyrinthique avec des ruelles étroites. Le journaliste souligne que « le désordre n’est qu’apparent » et invite à l’abandon et à la surprise lors de la promenade. Les ruelles sont si étroites, certaines ne faisant que « 50 cm de largeur » ;
> La Mosquée Al Quaraouiyine, un centre intellectuel et spirituel : Au cœur de la ville se trouve la mosquée Al Quaraouiyine, décrite comme l’un des premiers centres universitaires au monde. Fondée au IXe siècle par Fatima al-Fihriya, « dont on dit qu’elle y a investi toute sa fortune », elle représente un chef-d’œuvre d’architecture et d’ornement. Il est à noter qu’elle peut accueillir jusqu’à 20 000 fidèles. Al Quaraouiyine est aussi « l’un des principaux centre intellectuel et spirituel de l’islam » ;
> La Médina, un écosystème fragile mais renaissant : La Médina de Fès est décrite comme un « écosystème fragile » mais protégé par son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une restauration est en cours, permettant aux habitants de retrouver leur fierté et de sauver « ses traditions ».
> L’artisanat traditionnel et la mémoire : L’artisanat de Fès, en particulier le travail des tanneurs, est mis en lumière. Malgré l’arrivée des colorants chimiques, les tanneurs continuent d’utiliser des « pigments naturels extraits des plantes ou de la terre du Maroc ». Leur travail, bien que dur et épuisant, est considéré comme la « mémoire de ce qu’il ya de plus beau dans l’artisanat marocain » notamment pour des produits comme « les babouches à la maroquinerie, jusqu’aux selles des chevaux et aux manuscrits les plus précieux. » Ces savoir-faire « perpétuent un patrimoine toujours vivant aujourd’hui ».
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